À 34 ans, Pierre-Alexandre a toujours eu le sens des affaires. Natif de Chicoutimi, il offrait, dès l’âge de 6 ans, ses services pour laver les vélos de ses amis pour un tarif 25 sous par lavage. Il a toujours eu ce besoin de travailler et de faire fructifier ses avoirs en fonction de ses objectifs.
Avec son diplôme d’étude professionnel en carrosserie en poche, il est entré, en décembre 2009, chez Atelier Laforge comme conseiller aux ventes. Il s’est vite démarqué par son engagement envers l’équipe et son sens du travail. Entre ses allers-retours Saguenay-Côte-Nord, il rêvait d’avoir son propre commerce et d’effectuer la gestion d’immeubles. Objectifs qu’il a atteints aujourd’hui et c’est ce qui représente sa plus grande fierté. Il est devenu actionnaire des entreprises Atelier Laforge en décembre 2019, donc 10 ans après son arrivée sur la Côte-Nord.
Il aime tout de son métier d’entrepreneur, surtout lorsqu’il est dans une phase d’acquisition et de développement de l’entreprise. Il aime également travailler à stabiliser ses acquis, trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés tout en misant sur le service à la clientèle. Son plus gros défi? Anticiper la popularité de certains produits en effectuant des achats judicieux. Les besoins de la clientèle sont évolutifs et le milieu des véhicules récréatifs change rapidement.
À son avis, un bon entrepreneur se doit d’être humble, de connaître son milieu et son marché tout en étant réactif, afin de saisir les bonnes opportunités. Selon lui, le succès d’une entreprise est basé sur le travail d’équipe.
«La peur est essentielle en affaires. La journée où tu es trop confiant, c’est là que tu peux faire des grosses erreurs. C’est important d’avoir confiance en ses capacité, mais c’est également important d’avoir la capacité de se remettre en question.» – Pierre-Alexandre Gauthier
Si l’entrepreneur avait un conseil à donner aux jeunes qui rêvent de devenir entrepreneur, ce serait de croire en ses rêves et de maintenir ses objectifs, malgré l’influence de l’entourage.
Selon Pierre-Alexandre, nous avons une belle culture entrepreneuriale sur la Côte-Nord basée sur la collaboration et l’entraide. Avec les fluctuations économiques liées aux ressources naturelles, il avoue que ça peut être insécurisant d’investir à Sept-Îles. Il a beaucoup de respect pour les entrepreneurs qui travaillent à trouver des solutions concrètes pour répondre aux enjeux de la région tel que l’accès à la main-d’œuvre notamment.